Ludovic Clément d’Armont est le Semeur d’étoiles. A 53 ans, vivant à Paris, il prolonge une tradition familiale de plusieurs siècles de gentilshommes verriers, de peintres, d’ébénistes, de tailleurs de pierre.
A la fois centralien et artiste, il mêle des lumières nouvelles avec la matière. Son propos est de montrer des œuvres tout à la fois vivantes et explicables. Les émotions créatrices ne sont, si on accepte de les désacraliser, que des réflexions optiques, électroniques, thermiques, écologiques, électriques, chimiques, chromatiques, énergétiques, mécaniques, médicales.
Ludovic parle de sa démarche : « La simplicité d’abord de mes œuvres est sous-tendue par une pensée essentielle : une évocation artistique de la nature. Mon processus de création marque l’identité nouvelle des mathématiques et de la nature : l’expérimentation sélective de la nature et la recherche de l’homme aboutissent aux mêmes choix. C’est pourquoi, dans ma création, se mêlent analyse et expérimentation. Car l’intelligence de la nature n’est que le temps long de ses expérimentations, comme celle de l’homme n’est que le nombre de ses recherches. Plus encore aujourd’hui, les découvertes de la bio-symbiose de l’homme et de ses micro-organismes, de la communication par de simples molécules entre les éléments de notre corps, la désacralisation du fonctionnement des neurones, la découverte et l’étude des exo-planètes rendent l’homme de plus en plus simple. Les émotions comme les sexes sont le résultat par élimination, visant à perpétuer. »
Le résultat esthétique obtenu vise à l’illustrer et le faire entendre en émerveillant tout en montrant la fusion des sciences et de la vie. La place de l’homme dans l’univers est ainsi claire : en l’absence d’absolu, l’humanisme devient l’organisation supérieure de la société.